Voici une liste des questions fréquemment posées, dressée au fil des années. Cette liste a été créée par les médecins de DAN et comprend des recommandations spécifiques, fondées sur les résultats cliniques, que le membre à l’origine de la question devrait prendre en considération.
aiguë est totalement guérie au niveau des voies aériennes supérieures et des bronches, et que vous pouvez arrêter votre traitement médicamenteux.
Il y a deux raisons à cela.
- Tout d’abord, s’il se produit sans blessure (d’où le nom de « spontané »), il peut se reproduire à n’importe quel moment. En effet, certaines statistiques montrent que la moitié des personnes ayant souffert d’un pneumothorax spontané par le passé en auront un autre dans le futur.
- Ensuite, si un pneumothorax se produit pendant une plongée, toute baisse de la pression, comme lors de la remontée vers la surface, augmentera le volume d’air dans la cavité pleurale, entraînant un pneumothorax sous tension à mesure que la pression interne comprimera le poumon et le cœur.
Il s’agit d’une affection mortelle, en particulier lorsqu’elle survient sous l’eau, ou lorsque le plongeur vient de faire surface ou encore qu’il se trouve sur le bateau de plongée. Le risque de conséquence mortelle est beaucoup trop élevé pour garantir la sécurité de la plongée. Une telle restriction s’étend par ailleurs à toutes les expositions hyperbares, comme l’utilisation d’un caisson hyperbare, même à des fins de formation.
APTITUDE À LA PLONGÉE ET PROBLÈMES CONNUS
Des études ont montré que les accidents en général sont plus fréquents chez les femmes souffrant de SPM, pendant la durée du syndrome. Par conséquent, il peut être judicieux de faire preuve de prudence lors des plongées effectuées pendant cette période. Il n’existe toutefois aucune preuve scientifique d’une augmentation du risque de maladie de décompression ou d’autre lésion ou accident de plongée lorsqu’une femme souffre de SPM.
Par ailleurs, il est à noter que les personnes souffrant de dépression ou présentant des tendances asociales devraient réaliser un examen d’aptitude à la plongée, car ces troubles peuvent présenter un risque en plongée, tant pour elles-mêmes que pour leurs compagnons de plongée.
En règle générale, en l’absence d’effets secondaires, et sans un risque accru documenté de trouble thrombotique chez le patient (ce qui de toute façon mettrait également en cause la prescription d’un tel traitement contraceptif), l’utilisation de contraceptifs oraux ne présente elle non plus aucune contre-indication liée à la plongée.
Cela dit, il est fortement recommandé de suivre des profils de plongée plus stricts (sans palier de décompression, pas plus de deux plongées par jour, profondeur maximale d’immersion de 30 mètres, temps au fond réduit à 70-75 % de la limite édictée, utilisation éventuelle de Nitrox en calculant le temps de plongée comme s’il s’agissait d’air).
Dans les premiers mois, certes, nous recommandons de se limiter à des plongées « dans la courbe de sécurité », donc sans jamais avoir de paliers obligatoires à faire – après tout, il ne faut pas sous-estimer les changements corporels induits par ces 9 mois de grossesse.
Un seul inconvénient peut survenir lorsque votre femme plonge au cours des mois pendant lesquels elle allaite encore : la pression exercée par la combinaison de plongée au niveau de la poitrine pourrait (dans certains cas) diminuer la production de lait (c’est une technique bien connue si on veut arrêter l’allaitement, de porter des vêtements ou bandages serrants autour de la poitrine).
Comme elle ne portera pas la combinaison de plongée toute la journée, ce risque n’est pas très élevé.
Bien que l’azote s’accumule dans tous les tissus et les liquides de l’organisme pendant l’immersion, le gaz inerte s'élimine rapidement après une plongée effectuée dans le respect des règles de sécurité.
Des quantités insignifiantes d’azote peuvent être présentes dans le lait maternel, mais il s’agit d’un gaz inerte, qui ne pose aucun risque pour le nourrisson. Il faut toutefois penser au risque potentiel de prolifération de bactéries sur la peau sous la combinaison de plongée, et par conséquent à bien nettoyer la poitrine après la plongée et avant d'allaiter afin d'éviter tout risque de maladie systémique.
L’évaluation d’un tel trouble étant extrêmement délicate et complexe, je vous conseille de consulter un spécialiste en médecine de la plongée, qui devra examiner la fille avant de pouvoir vous donner un avis direct.
L’opinion de ce médecin devra ensuite être comparée et recoupée avec celle du neuropsychiatre qui s’occupe de la fille en question.
Voici les plus fréquentes:
- L’accumulation de dioxyde de carbone dans le sang résultant de mauvaises techniques de respiration. Ces maux de tête sont sévères et relativement prolongés.
- Une position de plongée défavorable caractérisée par une hyper-extension de l'épine cervicale. Dans ce cas, on observe souvent un durcissement des muscles du cou.
- Si le plongeur serre l’embout du détendeur trop fort, il peut exercer une contrainte excessive sur les muscles masticateurs et les muscles posturaux du cou, ce qui peut également entraîner des maux de tête sévères, mais ceux-ci devraient toutefois se résorber rapidement après la plongée.
Comme pour l’épilepsie, la perte de connaissance sous l’eau peut avoir de graves conséquences. Lors de l’utilisation de mélanges respiratoires comme le nitrox, les pressions partielles d’oxygène plus élevées peuvent augmenter le risque de crise. Les taux accrus de dioxyde de carbone peuvent également accroître ce risque. Le meilleur conseil que l’on puisse donner est d’obtenir un diagnostic précis de la cause des troubles de la conscience – un traitement efficace sera disponible dans la plupart des cas. Il n’est pas possible de prendre une décision raisonnable concernant l’aptitude à plonger tant que cette question n’a pas été clarifiée. La consultation d’un neurologue ou d’autres spécialistes peut s’avérer nécessaire.
Aptitude à la plongée
- Il n’existe aucune preuve que la plongée en soi ait un effet sur la maladie. Il y a environ 20 ans, une tentative de traitement de la SEP au moyen d’oxygène hyperbare s’est révélée infructueuse. Les patients n’ont ni souffert ni bénéficié de ce traitement.
- Il est conseillé aux personnes souffrant de SEP d’éviter les exercices menant jusqu’à l’épuisement ainsi que les situations pouvant leur donner froid ou trop chaud. Les candidats plongeurs doivent prendre en compte cette recommandation.
- Au cas par cas, il faudra s’assurer que le candidat soit à même de supporter les exigences physiques et de maîtriser les compétences aquatiques que suppose la plongée. Le candidat plongeur devra en outre obtenir l’avis de son médecin traitant et de son neurologue."
Dans ce cas spécifique, la troisième condition n’est pas satisfaite. Par conséquent, je vous suggère de recommander à votre étudiant de se faire examiner par un spécialiste en médecine hyperbare et de la plongée en vue d’évaluer son aptitude à la plongée en relation avec ses antécédents médicaux.
Même si l’action rapide des décongestionnants peut paraître attrayante, les stéroïdes constituent une alternative plus sûre, et ce pour plusieurs raisons.
Le gonflement et l’inflammation des cellules qui tapissent les trompes d’Eustache, la cavité de l’oreille moyenne et les sinus peuvent être une source d’occlusion et entraîner un barotraumatisme. Les membranes muqueuses qui tapissent ces structures sont vascularisées ; les décongestionnants fournissent une solution à court terme à la congestion en provoquant une constriction des vaisseaux sanguins qui traversent ces membranes afin de réduire le gonflement. Une fois que l’effet des décongestionnants s’estompe, la constriction des vaisseaux sanguins disparaît.
Mais ce n’est pas tout, les décongestionnants peuvent avoir comme effet secondaire le gonflement et l’engorgement des vaisseaux sanguins. C’est ce qu’on appelle l’effet « rebond ». Les stéroïdes, en revanche, n’agissent pas en tant que vasoconstricteurs et n’ont dès lors pas d’effet rebond.
Un autre inconvénient des décongestionnants est qu’ils sont destinés à un usage à court terme, et peuvent perdre leur efficacité s’ils sont utilisés régulièrement. Les stéroïdes, le propionate de fluticasone et autres médicaments similaires, quant à eux, sont destinés à un usage sur des périodes beaucoup plus longues que les décongestionnants.
Par conséquent, ces derniers sont mieux indiqués dans la prévention du barotraumatisme de l’oreille moyenne, qui passe également par la formation du plongeur aux techniques d’équilibrage de l’oreille moyenne pendant la descente.
Après cette période, il revient à nouveau à l’ORL de déterminer si le patient peut reprendre la plongée.
L’anatomie altérée de l’oreille après cicatrisation complète requière absolument un examen précis effectué par un spécialiste qui teste l’endurance du patient et sa capacité d’équilibrage.
Si ces variables permettent difficilement de quantifier la fatigue en tant que symptôme de la maladie de décompression (MDD), les symptômes de la MDD sont souvent associés à une fatigue « inhabituelle » dans la littérature médicale.
Le mécanisme derrière la fatigue en tant que symptôme de la MDD n’est pas encore très clair, bien qu’il puisse s’agir d’une réaction face à une cascade d’événements physiologiques survenant dans les tissus.
Une telle réaction pourrait être provoquée par une stimulation des tissus nerveux, ou indirectement par la stimulation d’autres tissus. Les études en cours portant sur l’identification de marqueurs biochimiques de la MDD pourraient permettre de répondre à ces questions.
D’ici là, il paraît raisonnable d’affirmer que la MDD constitue une réponse complexe et multifocale à une lésion liée à la décompression. Une fatigue inhabituelle ou « excessive » (par rapport à la fatigue habituellement ressentie par un plongeur donné suite à une plongée) en est un symptôme reconnu.
Une telle pression négative entraîne un phénomène de succion, que l’on appelle le « placage de masque ». Celui-ci s’accompagne d’un risque de barotraumatisme plus ou moins sévère au niveau des tissus mous du visage et des yeux : il se produit un gonflement des tissus mous autour des yeux (œdème périorbitaire), ainsi qu’une décoloration de ces tissus, sous la forme de rougeurs ou d’ecchymoses.
Les yeux peuvent également apparaître injectés de sang. À moins que le barotraumatisme facial s’accompagne de douleurs oculaires ou de troubles de la vision, il n’existe aucun traitement spécifique pour ce type de barotraumatisme.
Les lésions dues à un placage de masque peuvent prendre jusqu’à deux semaines pour disparaître totalement. L’organisme finit par résorber l’ecchymose et l’œdème. Toutefois, l’aspect de la personne peut empirer avant de s’améliorer.
En cas de douleur oculaire ou de troubles de la vision, tels qu’une vision brouillée ou une perte partielle du champ visuel, un médecin ou un oculiste doit être consulté immédiatement.
Ces symptômes sont néanmoins rares lors d’un placage de masque. Le meilleur traitement d’un placage de masque consiste en sa prévention. En expirant par le nez pendant la descente (comme on le fait naturellement avec la technique d’équilibrage de Valsalva, par exemple), le plongeur minimisera le risque de barotraumatisme facial.
Il est impossible qu’il demeure dans les tissus de l’organisme une fois que la pression partielle de l’azote présent dans l’air ambiant que nous respirons revient à la pression du niveau de la mer.
Même si l’azote est éliminé de l’organisme beaucoup plus lentement qu’il n’est accumulé, il finit toujours par être éliminé.
Après une plongée, l’équilibre avec l’azote ambiant s’atteint dans un délai de 24 h. Si la douleur n’apparaît que lors d’un mouvement du membre affecté, il s’agit plus probablement d’une foulure ou autre lésion musculo-squelettique.
La douleur généralement associée avec une maladie de décompression n’est pas influencée par la présence ou l’absence de mouvement, et est normalement plutôt constante. La capacité à reproduire le symptôme par un mouvement du membre indique une tension ou une lésion liée à un mouvement répétitif.
Si vous n’avez pas encore consulté votre médecin de famille, il serait conseillé de le faire. Un traitement approprié est indiqué afin de prévenir le risque de lésion permanente.
Le traitement
Tremper la région blessée dans une eau la plus chaude possible (43 à 45 °C) peut réduire drastiquement la douleur associée à une piqûre de poisson-lion ; l’eau chaude aura généralement moins d’effet sur une piqûre de poisson-scorpion, et pourrait n’avoir aucun effet sur la douleur d’une piqûre de poisson-pierre, mais est toutefois indispensable, car la chaleur permet de désactiver certains composants toxiques du venin.
Si la victime semble intoxiquée ou présente des symptômes tels qu’une faiblesse, des vomissements, l’essoufflement ou encore la perte de connaissance, les services médicaux doivent être contactés immédiatement.
La blessure requiert un traitement standard : en cas de cloque, par exemple, un traitement adéquat consisterait en l’application d’un antiseptique topique (comme une crème à base de sulfadiazine argentique ou un onguent à la bacitracine) avec remplacement quotidien du pansement.
La piqûre du poisson-scorpion prend plusieurs semaines ou mois à cicatriser, et requiert dès lors l’attention d’un médecin. Les médecins ont par ailleurs accès à un anti-venin permettant de gérer la piqûre du poisson-pierre tant redouté."
La plupart des perforations traumatiques guérissent spontanément.
En respectant un délai approprié après la cicatrisation, vous pouvez retourner plonger si le médecin pense que la perforation a bien cicatrisé et s’il ne constate aucun problème au niveau de la trompe d’Eustache. L’on préconise en général de patienter environ deux mois après la cicatrisation.
Si la perforation ne cicatrise pas, elle peut être réparée par voie chirurgicale.
Ensuite, le plongeur devra observer le même délai que mentionné plus haut avant la reprise des immersions.
En cas de non-cicatrisation, il est important de vérifier si le patient souffre de problèmes nasaux ou sinusaux chroniques.
En effet, les perforations chroniques qui ne cicatrisent pas constituent une contre-indication à la plongée. Certains préconisent l’utilisation de bouchons d’oreille pour ce type de patient, mais une infiltration d’eau pourrait entraîner une infection grave.
Ce phénomène a pour origine la présence d’une quantité significative d’embolies gazeuses veineuses venant augmenter la pression ventriculaire droite et forçant le filtre pulmonaire.
Patienter que le temps de désaturation indiqué par l’ordinateur de pongée Galileo soit écoulé n’est pas une mauvaise approche, quoiqu’elle puisse s’avérer excessivement prudente.
Le risque repose en effet sur la présence d’embolies gazeuses veineuses, celles-ci ne pouvant plus être détectées 3 heures après la sortie de l’eau chez les plongeurs récréatifs.
Ce temps doit être étendu chez les plongeurs avancés/tech, même si les embolies gazeuses veineuses sont rarement détectées après 4 à 6 heures chez ces derniers.
Lors de la pose d’un implant, le patient doit attendre au moins 3 mois avant la reprise des activités de plongée, et doit en outre être capable d’équilibrer l’oreille opérée, avoir complètement cicatrisé, ne plus présenter de symptômes tels que des vertiges, des troubles de l’équilibre ou encore des douleurs, ni d’hémotympan (collection de sang derrière la membrane tympanique) postopératoire.
Lors de l’examen au microscope, le test de la fistule doit être négatif et la membrane tympanique ne doit pas entrer en contact avec l’électrode de l’implant cochléaire lors d’une rétraction maximale de la mandibule.
(Le médecin souffle doucement de l’air dans le conduit auditif pour voir si cela entraîne des vertiges ou si le tympan touche l’électrode de l’implant.)
L’examen neurologique doit être normal. Toutes ces recommandations doivent être discutées avec le spécialiste ORL, dont les consignes devront être observées scrupuleusement.
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